Rougequeue noir

Salut les Mouettes, salut les Pissenlits!

Chaque année c’est pareil, quand je retourne au chalet pour la belle saison, y a déjà des rougequeues noirs – vous savez, ce petit oiseau, gris pour la femelle, noir pour le mâle, avec la queue rouge?- qui ont fait leur nid quelque part sur mon toit. Soyons clairs, ça ne me pose pas de problème, à part que ces oiseaux chantent quasi jour et nuit, je suis contente de savoir que je peux partager mon territoire avec d’autres animaux. Et puis, j’ai une tendresse pour leur chant, synonyme pour moi de cet endroit. C’est pas un très beau chant en soi mais il est très caractéristique, quelques notes stridentes suivies d’un bruit entre la crécerelle et le bâton de pluie. Ok, c’est pas très flatteur,… désolée l’oiseau!
Toujours est-il que si cela ne me dérange pas de partager la maison, mon couple de squatteurs ne sait pas que j’y dors aussi lorsqu’il y construit son nid. Dans l’absolu, ça devrait pas le déranger, ce passereau est un habitué des villages. Mais bon, ma présence semble toujours être une surprise. Du coup, quand j’arrive, c’est la panique, je suis prise pour un danger pendant quelques heures. Je ne crois pas pouvoir faire grand chose, sinon être ostensiblement intéressée par quelque chose d’autre que leur nid.

Samedi matin, je me lève, passe le nez dehors et qui est-ce qui est là? Madame rougequeue, qui me fixe tout en lançant discrètement, mais de manière insistante, son cri d’alerte, une sorte de cliquettement.

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Ça n’a pas pris longtemps avant que j’entende un autre cri, je lève la tête et là dans le cerisier, qui vois-je ? le mâle rougequeue, plus foncé que sa femelle, qui est venu en renfort. Il n’était pas du tout rassuré de me voir là!

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Et imaginez-vous que j’ai pris des risques professionnels pour prendre cette photo! 🙂 Une seconde après, monsieur se jetait dans la direction de mon appareil, bien décidé à en découdre. Il s’est arrêté quand il a réalisé qu’il y avait un plus gros oiseau derrière l’objectif 🙂

Bon, j’ai choisi de ranger mon appareil pour ne pas les effrayer plus, et j’ai vaqué à mes occupations. Après quelques heures, mes colocataires semblaient s’être habitués à l’idée que je me fichais de leur nid et ont arrêté les cris d’alerte 🙂

On devrait bien s’entendre jusqu’à la fin de la saison. Puis ils migreront vers le sud et l’année prochaine on recommencera!

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